QU’Y A-T-IL DANS VOTRE WHISKY ?

Contrairement aux distilleries de whisky dans le reste du monde, les distillateurs écossais ont pour obligation de faire vieillir leur scotch whisky uniquement en fûts de chêne. Nous ne pouvons pas expérimenter avec d’autres essences de bois. Acheminés des quatre coins du monde, nos fûts sont décrits dans nos recettes en fonction de leur origine, de l’alcool qu’ils ont contenu auparavant, de leurs dimensions et du nombre de fois où ils ont été utilisés. Plus que de simples contenants, ils peuvent être faits de différentes variétés de chêne, ce qui a un impact significatif sur la flaveur de nos whiskies. Parfois, ils sont également chauffés (« toastés ») ou brûlés, ce qui contribue à des effets remarquables au cours du vieillissement.

Depuis la réouverture de notre distillerie, nous avons choisi des fûts de chêne de qualité exceptionnelle figurant parmi les plus rares et prestigieux du marché.

+ Tonneaux de bourbon [capacité de 200 litres] : Près de 90 % des fûts utilisés à Bruichladdich sont d’ex-tonneaux de bourbon importés des États-Unis. Les whiskies Bruichladdich vieillis dans ces ex-fûts de bourbon se caractérisent généralement par des notes de vanille, de butterscotch (caramel au beurre) et de fruits tropicaux.

+ Hogsheads & barriques [capacité de 225-250 litres] : Les « hogsheads » sont des fûts reconditionnés, fabriqués avec les douelles d’ex-tonneaux de bourbon que l’on a démontés, et sur lesquels on a posé des fonds neufs. Nous utilisons également ce terme dans nos recettes pour faire référence à des barriques de vin. Les anciens « hogsheads » et ex-barriques de vin d’Europe apportent au whisky des arômes secs, épices et fruités, qui varient légèrement en fonction du type de vin qu’ils ont contenu auparavant.

+ Butts [ capacité de 500 litres ] : Les « butts » sont d’anciens tonneaux de xérès. Le type de xérès qu’ils ont contenu a son importance. Nous utilisons principalement d’ex-fûts d’oloroso et de pedro ximénez dans nos recettes de Classic Laddie. L’oloroso donne des parfums de noix et de fruits mûrs évoquant presque la mélasse, tandis que le pedro ximénez procure plutôt des saveurs sucrées de fruits noirs comme le raisin sec ou la figue.

Outre l’orge, le type de fûts et le vieillissement, d’autres facteurs contribuent à la flaveur de nos whiskies.

L’EAU
Nous utilisons trois différentes sources d’eau dans notre procédé de production, dont deux ont une influence sur le goût. La première est l’eau de notre propre réservoir, l’An Torran. L’autre est notre eau d’embouteillage, qui nous permet de faire baisser la teneur en alcool de nos whiskies. Celle-ci provient d’une source située à seulement trois kilomètres de la distillerie, sur les terres de notre agriculteur partenaire James Brown.

LA LEVURE
Nous avons délibérément veillé à toujours garder la même levure : un mélange de deux souches, une rapide et une lente, qui nous donne l’équilibre recherché en termes de qualité et de rendement du distillat. Ces deux souches de levure permettent de faire en sorte que la fermentation, effectuée dans nos cuves en bois traditionnelles, ait toujours le même « ADN Bruichladdich ».

LE PROCÉDÉ
Nous avons conservé certaines des méthodes traditionnelles de fabrication de notre whisky tel qu’il était fait à l’époque où notre distillerie a été construite, en 1881, c’est-à-dire « à la main ». Chaque distillation peut présenter de subtiles différences en fonction des saisons, du type d’orge et de la personne qui dirige les opérations ce jour-là. Les particularités de nos whiskies, dans toute leur variété et leur diversité, témoignent de ce travail artisanal.