PREMIER ARRIVÉ DES PAYS-BAS
En tête de la file d’attente devant le portail de la distillerie, à 7 h 15 du matin, nous avons rencontré Nico, tout droit venu des Pays-Bas pour le Rock’ndaal. Assis sur un fût sous les premiers rayons du soleil, celui-ci nous confie avec un large sourire : « Je viens toujours chez Bruichladdich. C’est la meilleure journée. » Nico a goûté son premier « dram » de notre whisky en 2012, lors d’un festival du whisky à La Haye. Ce grand fan d’Octomore nous explique que s’il vient avant tout pour le whisky, il reste aussi pour la musique et l’ambiance. « J’aime me promener sur les lieux et aller à la rencontre des gens. »
DE LA SCANDINAVIE JUSQU’AU SOL ÉCOSSAIS
C’est la première fois que la Suédoise Suzanne Lindblom foule le sol écossais. « La masterclass était géniale », nous dit-elle. Première femme à avoir rejoint le club d’amateurs de whisky de Västerås, où elle vit, près de Stockholm, c’est maintenant elle qui assure la présentation de différents single malts sur l’émission en streaming de son groupe. Elle espère d’ailleurs avoir convaincu notre maître distillateur Adam Hannett de participer à leur prochaine discussion en ligne. Une décennie après avoir découvert nos whiskies, c’est Port Charlotte qui continue de la séduire. « J’adore son goût fumé », explique-t-elle. Quant au Fèis, qu’elle découvre cette année, elle « l’adore ». « L’ambiance, les gens, tout. La vue sur la mer, l’océan, l’odeur de fumée dans l’air... »
LEUR TOUT PREMIER FESTIVAL
Craig et Nicola sont venus de Falkirk et d’Édimbourg pour goûter non seulement à leur tout premier Fèis Ìle, mais aussi pour assister à leur toute première masterclass avec Adam Hannett. Craig, qui connaît nos whiskies, avait hâte de rencontrer en personne l’équipe Bruichladdich. Le couple, que les questions environnementales passionnent, est également enthousiasmé par les démarches que nous avons entreprises en matière de durabilité.
TOUJOURS ÉCOUTER SON PAPA
C’est de Londres et de Lancaster que Jack et Charlie sont montés jusqu’à nous. Le père de Jack, qui a vécu autrefois à Islay, leur avait parlé de la distillerie Bruichladdich et de son festival. Le meilleur, selon lui. Alors ils sont venus ! Même s’il s’agit de leur première visite, Jack et Charlie sont tous les deux des fans du Classic Laddie et apprécient aussi notre gin The Botanist. Nous les avons revus un peu plus tard se déhancher sur les airs du groupe Tide Lines, en compagnie d’habitués du festival. Verdict ? C’était « mortel » !
FÊTES ET RETROUVAILLES
Un groupe de festivaliers fidèles a choisi Rock’ndaal pour se retrouver et fêter les 40 ans d’un de ses membres. Hugh Lawson (de Glasgow), Tommy Bosche (originaire d’Esse en Afrique du Sud), David Kennedy (qui nous vient de l’autre côté de l’eau, en Irlande du Nord) et enfin Dion Theron (venu de Stellenbosch, en Afrique du Sud, uniquement pour le week-end) se sont connus il y a plusieurs années, alors qu’ils vivaient tous à Glasgow. Les éditions 2020 et 2021 de notre Fèis Ìle, auxquelles ils n’ont pu assister qu’en ligne, leur ont tellement plu qu’ils ont tenu à venir en personne cette année : « Ça nous avait manqué. » David ajoute : « C’est un super festival. On ne s’ennuie pas de la journée. »
EN LIGNE DEPUIS LE MONDE ENTIER
Alors que la fête va bon train dans la cour de notre distillerie, les personnes qui n’ont pas eu la chance de venir sur place peuvent tout de même suivre en ligne notre masterclass, les spectacles de la scène principale et l’atelier de fabrication de cocktails The Botanist, et visionner des interviews spéciales ainsi que des conversations en coulisses, filmées sur fond vert dans notre nouveau studio.
Kenneth Begg témoigne : « Je n’ai pas pu venir au Fèis Ìle, alors je le regarde en ligne depuis chez moi, à Fife, en Écosse. Ça a l’air vraiment bien. J’aimerais tellement y être ! » Depuis l’Australie, Michael Marrow a posé une question à Adam Hannett, et espère que celui-ci y répondra au cours de l’« after » et du tchat qui suivront la masterclass. « Je suis impatient d’avoir une réponse à ma question en sirotant un Octomore depuis chez moi, en Australie ! », a-t-il écrit. A.J. Lapre, garde-forestier dans le Grand Canyon, commente : « C’est sympa de pouvoir suivre les festivités sans y être. J’ai assisté aux deux éditions en ligne du festival depuis 2020 et ça m’a toujours plu. »
UNE JOURNÉE ENTRE FILLES
Depuis Houston (près de Glasgow, et non pas Houston au Texas), Cathy Coe s’est rendue à Islay avec ses amies Jillian Campbell, Vicky Bogle et Lilian Hamilton, originaires du centre de l’Écosse. « C’est notre journée préférée », dit-elle. « La journée portes ouvertes de Bruichladdich, c’est un peu l’équivalent pour nous de la Journée des dames à l’hippodrome d’Ascot. On s’y amuse à tous les coups, le soleil brille à chaque fois et il y a du gin ! » Collectionneuse de whisky plus que véritable amatrice, Cathy explique qu’après avoir acheté plusieurs bouteilles « spécial festival », elle et ses amies iront sous la tente The Botanist déguster un ou deux cocktails à base de gin. Elle ajoute : « On adore l’ambiance et la musique ». Selon elle, qu’est-ce qui rend la journée portes ouvertes de Bruichladdich si particulière ? « Son côté traditionnel. On vient depuis des années, notamment pour les spectacles de danse écossaise. On a vu grandir toutes les danseuses d’ici ! »
ALLEMANDS DE CŒUR, ÉCOSSAIS DE KILT
Chris Tell, Nicolai Froehlich et Fabian Schneppat prennent leur whisky et leur costume très au sérieux. C’est en effet vêtus de kilts et de tweed de la tête aux pieds que les trois amis ont fait le trajet depuis l’Allemagne. Nicolai a été le premier à venir au festival en 2012, suivi de Chris en 2018 et de Fabian, pour la première fois en 2022. « J’ai commencé ma collection de whiskies en 2005 », explique Nicolai, qui a découvert la distillerie Bruichladdich alors qu’il travaillait comme barman. S’il a parcouru le monde en en vantant les vertus, il y en a un en particulier qui continue de le marquer : « L’Octomore 6.3 est sans aucun doute le meilleur whisky que j’aie jamais goûté. »
Le lien que Nicolai entretient avec le festival remonte à ses parents, qui ont même fait tout le trajet à moto depuis l’Allemagne jusqu’à la distillerie Bruichladdich pour venir chercher de l’Octomore quadruple distillation. « Il fait toujours beau, la musique est bonne, on mange bien et tout est super bien organisé ».
DES GENS DU CRU ET D’AILLEURS
Jim Rozga, qui vit à deux pas, à Port Ellen dans le sud de l’île, est l’un des nombreux « Ileachs » (les habitants d’Islay) à participer au festival. C’est depuis 7 h 30 du matin qu’il attend aux portes de la distillerie Bruichladdich avec son ami Thomas Goettsch, un Allemand de Dortmund. Celui-ci a découvert le malt whisky dans les années 1970, mais son premier festival du whisky date de 2013. Thomas n’était pas revenu sur l’île depuis 2017. « J’adore les stands et la musique. C’est la meilleure journée portes ouvertes du Fèis », déclare-t-il. Il apprécie aussi la nourriture locale, en particulier les burgers !
UNE BROCHETTE DE TALENTS LOCAUX
Les burgers préparés sur le barbecue de notre festival nous viennent des vaches de la ferme d’Octomore. Cette même ferme qui fournit l’eau de la distillerie Bruichladdich. Son propriétaire, James Brown, qui est naturellement présent, n’a pas manqué une seule édition des journées portes ouvertes de Bruichladdich. « J’ai un taux de participation de 100 % », dit-il.
Les huîtres d’Islay, fraîchement pêchées à la ferme locale de Craigens, qui nous fournit elle aussi de l’orge à malter, ont également trouvé preneurs. Le Ballygrant Inn, réputé dans tout le pays pour son bar à whiskies, a assuré la préparation du curry.
Enfin, des artisans de toute l’île sont venus proposer leurs produits : photographies, estampes, objets en cuir, bijoux et confitures. David et Sybil Pomeroy viennent ici vendre leurs bijoux artisanaux depuis une dizaine d’années. « C’est la meilleure année depuis longtemps », nous confie David.
QUE LA FÊTE CONTINUE
Un peu plus loin, au Bridgend Hotel, les festivaliers ne sont pas en reste, puisqu’ils peuvent regarder en direct depuis le bar le « Rock’ndaal : Access All Areas » tout en buvant un verre. Iain Hamilton, manager du Bridgend, a en effet relevé le défi de servir dans son bar des single malts Bruichladdich ainsi que les mêmes cocktails à base de gin que ceux qui sont servis au bar The Botanist, dans la cour de la distillerie. Plus tôt dans la journée, Iain a également fait partie du public qui a participé au tournage, dans notre studio, de l’« after » qui a suivi la masterclass organisée par notre maître distillateur Adam Hannett.
LE TICKET GAGNANT
Devant le Bridgend, Ludovic et Christophe, deux amis venus de Suisse, près de la frontière française, sirotent une bière et un « dram ». Après être allés à la journée portes ouvertes de Bruichladdich, ils ont voulu prolonger l’esprit du festival en se rendant au bar de l’hôtel.
Ludovic raconte qu’il vient au Fèis Ìle depuis douze ans. La première fois, il se souvient avoir assisté à un « ceilidh » dans un des entrepôts et y avoir acheté un billet de tombola au prix d’une livre sterling. Coup de chance : c’était le ticket gagnant, qui lui a valu de remporter la collection complète des éditions « spécial festival ». Selon lui, la musique et l’ambiance à la distillerie Bruichladdich sont toujours fantastiques. « C’est ce qui fait la différence : les gens y restent toute la journée et y resteraient même plus longtemps s’ils le pouvaient. »
SOUVENIRS
Simon Coughlin, le cofondateur de la distillerie Bruichladdich, se remémore comment le Festival d’Islay et notre propre journée portes ouvertes ont pris naissance. « Dans mes souvenirs, notre premier festival avait attiré beaucoup de monde... jusqu’à ce que je voie récemment une photo de la cour ce jour-là : il y avait une vieille tente de scouts, deux tonneaux et une vingtaine de personnes. Bien sûr, il y avait en réalité plus de monde que sur la photo, mais quand compare avec aujourd’hui... » Il nous résume l’événement : « C’est une journée que j’adore : on y croise des gens, des amis, des fidèles de longue date, qui nous soutiennent depuis des années. C’est l’occasion de regarder le chemin parcouru. »
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